Mathilde - son stage à l’étranger 2

Mathilde vous raconte son expérience chez MeetYourJob à l’Île Maurice. Un stage à l’étranger unique dans un environnement dynamique et paradisiaque. 

 

1/Mathilde, peux-tu te présenter ?

J’ai 23 ans, je viens de terminer mes études, avec un Master Marketing et Transformation Digitale obtenu à Novancia Business School Paris. Avant ça, j’ai réalisé une troisième année en Bachelor Commerce et Entrepreneuriat dans cette école, suite à un BTS Communication. J’ai un profil orienté communication, marketing et digital.

Mon parcours professionnel : j’ai effectué 4 années en alternance dans ces domaines et dans différentes entreprises. J’ai eu l’occasion et la chance de travailler au sein de grands groupes comme de petites structures. Ce qui m’a permis d’assimiler la rigueur et les bonnes pratiques des grands groupes et de les associer à la flexibilité et à l’agilité des entreprises de plus petite. J’ai accumulé de l’expérience et des compétences qui m’ont permis d’être responsabilisée sur mes derniers postes, notamment dans mon tout dernier stage chez MeetYourJob à l’Ile Maurice.

 

2/ Pourquoi vouloir faire un stage à l’étranger ?

Dans le cadre de mon Master, un stage à l’étranger de 4 mois était obligatoire. Ce type de stage représente quelques « sacrifices » ; dans mon cas, ça voulait notamment dire vivre loin de mon copain et de mon chat (oui oui !), et devoir être soutenue financièrement par mes parents puisque je n’allais plus avoir les mêmes revenus que j’avais en tant qu’apprentie. Si ça n’avait pas été obligatoire, ces obstacles m’auraient probablement retenue et je ne serais pas partie à l’étranger. Avec mon expérience, je ne le regrette pas du tout. Je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de sortir de mon confort et de découvrir tant de choses ! Faire son stage à l’étranger et voyager, c’est une opportunité à ne pas manquer et je pense que tout le monde devrait pouvoir en faire l’expérience au moins une fois dans ses études (mais pas que bien sûr !).

 

3/ Beaucoup de tes amis, camarades, sont eux aussi partis à l’étranger ?

Tous les étudiants de mon école bien sûr, puisque c’est obligatoire. Mais en dehors de mon école, j’observe de plus en plus de jeunes partir à l’international. Certains partent pour étudier, d’autres pour réaliser des stages, pour faire des road trips, des missions humanitaires ou encore pour travailler tout simplement ! Je crois que c’est devenu quasiment indispensable dans la plupart des formations, ce que je trouve super. Mais j’ai l’impression que le goût du voyage et de la découverte d’autres cultures prennent de plus en plus d’ampleur aussi, sur un plan personnel.

 

4/ Comment as-tu démarré tes recherches pour ce stage ?

Je n’avais pas de destination de prédilection, de pays ou de lieu où je voulais absolument partir. J’étais ouverte à tout, avec une préférence pour les pays anglophones car je voulais acquérir une autonomie parfaite en anglais. J’avoue, avec la grisaille parisienne, j’ai un peu délaissé le Royaume-Uni car j’avais aussi besoin de soleil ! Comme il fallait bien commencer quelque part, j’ai démarré mes recherches de stage à l’étranger avec les Etats-Unis. C’est presque banal et cliché, mais une part de moi avait bien envie de tester l’American Dream pour quelques mois ! J’ai eu quelques opportunités, mais les démarches étaient assez compliquées entre la durée de mon stage qui n’était pas idéale, l’obtention du Visa J-1…

J’ai fini par étendre mes recherches à d’autres destinations, et je publiais mon CV sur des groupes Facebook dédiés à la recherche de stage à l’étranger. C’est là que j’ai découvert MeetYourJob, qui publiait des offres dessus !

 

5/ Pourquoi MeetYourJob vs d’autres prestataires ?

Ça s’est fait assez naturellement. Plusieurs offres de stage publiées sur MeetYourJob m’intéressaient, j’ai donc postulé pour 4 offres différentes, dont une pour MYJ justement. Je n’ai pas rencontré d’autres prestataires de ce genre sur l’île Maurice. Il est vrai que je n’aurais pas postulé auprès d’un organisme payant qui promet de nous trouver un stage à condition de débourser une somme assez élevée, par exemple.

Mais il est vrai que j’ai été très enthousiaste en postulant chez MY. Les offres de stages étaient très motivantes et j’avais pu observer sur les réseaux sociaux de MYJ et sur leur FAQ comment se déroule l’expérience des stagiaires à Maurice. Ça m’a beaucoup rassurée et je me suis dit que c’était vraiment idéal. Notamment au niveau du logement grâce aux appartements proposés dans les résidences. Ça voulait dire être toujours entourée d’autres stagiaires et donc vivre un super expérience. Sans se prendre la tête avec une recherche de logement impossible !

 

6/ Tes premières impressions en arrivant à l’Île Maurice ?

Quand je voyage, j’aime bien me laisser porter et ne pas trop préparer les choses (est-ce qu’on peut appeler ça de la flemme ?). Même pour ce stage à l’étranger de tout de même 4 mois, je m’étais à peu près renseignée sur la météo mais sans plus. En arrivant, je ne savais même pas quelle langue j’allais parler. Je m’attendais à parler anglais tout le temps, mais en fait tous les mauriciens parlent français !

C’était assez rassurant, même si cela voulait dire que je n’allais pas trop améliorer mon anglais. Le fait de vivre en communauté avec d’autres stagiaires, quasiment tous français, a renforcé ce « non-dépaysement ». Heureusement, on faisait des excursions tous les week-ends qui nous permettaient de rencontrer des mauriciens, de mieux connaître leur culture et la beauté du pays. Pour un français, l’île Maurice c’est parfait car il y a le dépaysement culturel et paysagé, sans la barrière de la langue !

 

7/ Ton stage à l’étranger chez MeetYourJob : quelles ont été tes missions ? As-tu senti une différence avec tes stages en France ?

Chez MeetYourJob, j’ai pris en charge toutes les missions de communication et marketing, qui sont principalement digitales. J’ai géré le site web, son blog avec le choix du calendrier éditorial et la rédaction des articles, les réseaux sociaux et les newsletters principalement.

J’ai aussi eu l’opportunité d’agir sur la réflexion stratégique autour de MeetYourJob et des autres activités de l’entreprise. C’est quasiment la première fois qu’on me donnait autant de liberté et de confiance, ce qui m’a permis de ne jamais avoir peur de tester et de proposer mes idées. J’avais une totale autonomie. En théorie c’était un stage, mais je l’ai vécu différemment. J’étais une vraie professionnelle avec son vrai poste à responsabilités et dont on attend des propositions ! C’est la grande différence avec mes autres expériences françaises, mais je pense que ça tenait surtout à la culture de MeetYourJob qui est une start-up jeune et qui accorde vraiment beaucoup de confiance. Bien sûr, mes expériences précédentes m’avaient bien formée pour enfin atteindre ce niveau d’autonomie.

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8/ Que retiens-tu de ton expérience à l’Ile Maurice ?

Que le monde est génial ! Ça m’a vraiment donné envie de voyager. C’est quelque chose qui booste et qui inspire. Au niveau professionnel, ça m’a confirmé que je souhaite davantage travailler au sein de petites structures. Comme dans une dynamique start-up où on essaie de toujours se remettre en question et où on veut faire la différence. Cette expérience m’a aussi dévoilé que je pouvais voyager seule et faire énormément de choses.

 

9/ Recommanderais-tu de partir vivre une expérience professionnelle à l’étranger ?

Oui à 100% ! On ne peut qu’en sortir grandi. Il y a tellement de pays et de cultures à découvrir, chacun peut s’y retrouver et se créer une expérience incroyable en fonction de ce qu’il souhaite vivre. Professionnellement, c’est important et très intéressant pour sortir des pratiques que l’on connaît déjà en France et s’inspirer d’autres méthodes et cultures de travail. À chacun de choisir, ça peut être au sein d’une start-up comme d’un gros groupe international !

 

10/ Et maintenant, quels sont tes projets ?

Je suis revenue de Maurice il y a 1 mois. Je souhaite me donner du temps pour souffler après ces années d’alternance au rythme éprouvant, où j’ai énormément donné. J’ai un peu peur que mon entourage me mette la pression pour trouver « un vrai travail ». C’est-à-dire le fameux CDI à temps plein dans une bonne boîte.

Pour le moment, j’ai décidé de m’inscrire en tant que demandeur d’emploi et, dans le même temps, d’enfin obtenir le statut d’auto-entrepreneur. L’idée, c’est de démarrer mon activité en freelance dans le conseil en communication et marketing. Avec pour premier client MeetYourJob 😉.  Tout ça en me laissant du temps libre pour d’autres choses : passer le permis, continuer à me former, apprendre à coder, découvrir de nouvelles disciplines… J’aime l’idée de pouvoir moduler mes activités. Par la suite, je ne suis pas réticente à un job salarié ou à autre chose en fonction des opportunités. Comme pour le voyage, je suis très « wait and see » 😉

 

Merci à Mathilde de nous avoir donné son retour sur son expérience avec MeetYourJob ! Si vous êtes en recherche de stage à l’étranger, faites comme Mathilde, ne lâchez rien ! On vous donne d’ailleurs quelques conseils par ici : 8 règles simples pour réussir son stage.

L’entrepreneuriat, ça motive. Les entrepreneuses, ça inspire. L’île Maurice, ça fait rêver. On a sorti le shaker, on a pris un peu de tout ça et on vous a concocté un cocktail de portraits frais et boostant ! Chaque semaine de septembre, on pose des questions à une entrepreneuse sur son parcours. Découvrez quatre femmes qui ont fait éclore leurs idées à Maurice, et tout ce qu’elles ont à nous apprendre !

 

Pour ce quatrième et dernier portrait de notre dossier, nous avons laissé la parole à Marie-Noëlle Elissac-Foy. Plusieurs vies, de nombreuses expériences, toujours de la passion. Cette Mauricienne inspirée aime les projets originaux qui sortent des sentiers battus, et y mettre tout ce qu’elle a. Trêve de bavardage ; pour ce dernier numéro, savourons juste un parcours initiatique vers l’entrepreneuriat comme on les aime !

 

La presse

J’ai eu plusieurs vies professionnelles. Dans les années 90, j’ai été journaliste un an, puis j’ai obtenu une bourse pour faire des études de lettres en France. Quand je suis rentrée à Maurice, je suis immédiatement retombée dans la presse. J’ai commencé comme secrétaire de rédaction pour le groupe média La Sentinelle. J’ai eu la chance de pouvoir gravir les échelons assez rapidement : j’y suis entrée en 1998 comme secrétaire de rédaction, et sortie en 2008 comme rédactrice en chef, en ayant travaillé pour des produits comme L’Express.mu, le magazine Essentielle que j’ai créé, ou encore le magazine Panorama qui est un conso-mag. Fonder le magazine Essentielle m’a permis de dépasser le rôle de rédactrice en chef et d’avoir un pied dans la communication, puisqu’il fallait travailler sur le lancement et tout ce qu’il y avait autour.

 

Le tilt

Quand j’occupais ces fonctions, des promoteurs d’événements venaient vers moi. Ils n’étaient pas organisés, ils ne savaient pas comment mettre leurs événements en avant, ni comment la presse fonctionnait. C’est un peu comme ça qu’une petite voix dans ma tête m’a dit « tu peux faire autre chose, tu peux être quelqu’un d’autre ».

 

La transition

Après ma carrière à La Sentinelle, j’ai eu une proposition d’emploi et l’opportunité de travailler dans l’hôtellerie. Pendant un an, j’ai travaillé sur des projets de responsabilité sociale d’entreprise. Je n’ai pas continué ; l’expérience ne m’a pas plu dans le sens où je voulais toujours travailler pour moi.

Quand j’ai quitté La Sentinelle, j’avais déjà 10 ans de carrière. La première chose que j’ai faite en quittant l’entreprise, c’était de créer la mienne : Talent Factory. En parallèle, j’ai fait plein de choses. J’alternais entre différentes activités et Talent Factory, à mi-temps, où je travaillais sur de l’éditorial et des relations presse. J’ai toujours mêlé et mené les deux de front. En 2015, je me suis finalement consacrée à Talent Factory à plein temps.

Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, il y a toujours cette part d’angoisse. Est-ce qu’on peut tout lâcher et travailler pour soi ? J’ai pris mon temps avant de me décider à être à plein temps sur mon activité indépendante.

 

Aujourd’hui

Je fais des relations presse et des relations publiques pour des entreprises, des personnes, des associations diverses et variées. Je leur mets à disposition ma connaissance des médias, et aussi mon approche. Je crois que les gens approchent les événements avec un aspect trop marketing ; moi j’aime bien voir le « bigger picture », le message derrière l’événement que les gens doivent retenir.

Mon premier gros client était le label Made in Moris. Je suis ravie qu’ils me fassent confiance depuis trois ans maintenant pour leurs relations presse. C’est passionnant car c’est une démarche que j’adore, à laquelle j’adhère : tout est fait localement. C’est vraiment agréable de mettre en avant la marque et les personnes qui sont derrière, et de valoriser leur message.

Aujourd’hui, chaque client bénéficie de mes plusieurs vies professionnelles. J’aime quand on vient vers moi avec une problématique, et qu’on me demande ce qu’on peut faire de différent. C’est important pour moi de ne pas faire les choses comme tout le monde. Je suis passionnée, c’est peut-être un défaut de ma part mais je veux vraiment croire moi-même au projet de la personne et me donner à fond.

Justement, je viens de faire le lancement d’un petit cabinet d’audit interne et externe, pour une femme qui s’est mise à son compte. Elle est venue me voir en me disant qu’elle voulait faire quelque chose de différent. En parlant, on s’est aperçues qu’elle avait choisi un arbre comme logo, car elle adore ça. Je lui ai dit « dans ce cas, pourquoi tu n’aurais pas une exposition de bonsaïs à ton lancement ? ». Ces arbres qui sont petits mais solides étaient une symbolique parfaite pour son branding et son lancement. On a donc organisé un lancement corporate, mais qui commençait par une présentation sur le bonsaï, se continuait avec une mini-exposition, et un départ des invités avec des bonsaïs en cadeau. C’était le fil rouge de la soirée. Tout le monde l’a félicitée en lui disant que c’était excellent, que c’était original. On avait peur que ça ait l’air bizarre, mais finalement c’était un concept fort.

 

L’entrepreneuriat…

Smart Moves For Entrepreneurs est un mouvement que j’ai cofondé en 2016 avec Jean-Max Appanah, qui accompagne plus de 200 petites entreprises avec son cabinet comptable. Il s’est rendu compte qu’il lui manquait une plateforme pour les réunir ; nous avons donc créé cette plateforme. Le manque d’accès à l’information, pour les entrepreneurs mauriciens, est une grande faiblesse. Des choses se font, mais on n’a pas les bonnes informations. Le réseautage aussi, la mise en relation, c’est très important. On a besoin de partager avec d’autres personnes sur ses expériences.

Smart Moves For Entrepreneurs reste une initiative privée, on n’a pas voulu se structurer comme une association parce qu’on veut garder notre liberté.

 

… les femmes…

Je travaille en tant qu’indépendante, mais parfois je fais appel à d’autres personnes lorsque j’ai besoin de compétences complémentaires. La plupart du temps d’ailleurs, ce sont des femmes. Je trouve que c’est important car souvent, les femmes ont peur de se lancer. Etant femme moi-même, je peux leur donner cette attitude pour mieux s’exprimer, mieux s’épanouir si elles veulent se mettre à leur compte. J’ai un jour travaillé avec une stagiaire Graphic designer. Je lui ai dit « ne va pas travailler dans une agence, mets-toi à ton compte. Tu as les compétences, ça va fonctionner ». Je suis comme une accompagnatrice, j’essaie de les rassurer.

 

… et Maurice

Il y a un potentiel pour les produits locaux à Maurice. Les touristes deviennent de plus en plus intelligents, ils savent faire la différence entre un produit made in China et un produit mauricien. Et les femmes, pour tout ce qui est travailler avec les mains, artisanat, ont un potentiel. Il y a un deuxième potentiel dans l’entrepreneuriat au féminin, ce sont les services. Toutefois il ne faut pas voir l’entrepreneuriat comme la seule voie royale. Le plus important, c’est que la personne s’épanouisse dans le rôle qu’elle souhaite. Elle peut choisir de s’épanouir dans sa carrière, dans son rôle de maman ou autre, on n’est pas là pour juger.

 

Une vie de plus

Si je devais lancer un nouveau projet, j’ouvrirais une table d’hôte à Crève Cœur, là où j’habite. C’est un rêve !

J’aimerais aussi faire du tourisme vert, toujours à Crève Cœur. C’est un petit village magnifique dans le Nord de l’île, j’y suis depuis trois ans et il y a un potentiel énorme pour le tourisme de découverte de la région. C’est une vie très différente là-bas. Il y a des sentiers pour faire des trails, de la randonnée… C’est très vert. Tout le monde peut venir découvrir mon petit village !

L’entrepreneuriat, ça motive. Les entrepreneuses, ça inspire. L’île Maurice, ça fait rêver. On a sorti le shaker, on a pris un peu de tout ça et on vous a concocté un cocktail de portraits frais et boostant ! Chaque semaine de septembre, on pose des questions à une entrepreneuse sur son parcours. Découvrez quatre femmes qui ont fait éclore leurs idées à Maurice, et tout ce qu’elles ont à nous apprendre !

 

Une question que l’on se pose volontiers sur Céline Planel, c’est « dort-elle la nuit » ? Initiatrice de trois projets entrepreneuriaux ambitieux, tous passionnants mais bien différents, il est certain que Céline ne manque pas d’énergie.

Il y a tout d’abord Beyond Communications, son agence lancée il y a cinq ans, qui booste la com’ des entreprises mauriciennes.

Taste Buddies, projet construit avec son associé Nicolas, propose des tours culinaires pour découvrir l’histoire et la culture de l’île Maurice à travers ses meilleures spécialités.

Et parce qu’elle aussi rêve d’un monde meilleur, Céline a créé avec cinq partenaires Small Step Matters, une plateforme de crowdfunding pour les projets sociaux et environnementaux de Maurice.

Pour en savoir plus sur la naissance de ces projets et leur fondatrice, suivez le guide ?

 

Bonjour Céline ! Commençons par le commencement : c’est quoi ton background, celui avant ta vie d’entrepreneuse ?

C’est assez simple : j’ai été diplômée de Sciences Po, je suis rentrée à l’île Maurice, j’ai commencé à bosser… et puis après quelques années je me suis dit que ce serait plus sympa de monter son propre projet. C’est là que j’ai monté Beyond. Je pensais qu’il y avait une place sur le marché mauricien pour le faire, même s’il y a de la concurrence. Je pense qu’il y a toujours une place au soleil pour tout le monde, donc je me suis lancée dans l’aventure !

Avant Beyond, j’ai travaillé chez l’annonceur et ensuite en agence à Londres ; ce qui me donne une expérience duale, et je pense que c’est super important.

 

On veut en savoir plus sur Beyond !

Beyond Communications a été monté il y a un peu plus de 5 ans, en janvier 2013. C’est une agence de com qui offre un service 360° : branding, social media, rédactionnel, relations presse… On a aussi une spécialisation dans les rapports annuels et la communication financière. On est 16 aujourd’hui, avec une moyenne d’âge de 28 ans : on est une agence jeune, et digital native comme on dit ! On travaille dans des secteurs multiples, sur toute l’île Maurice, avec des grosses boîtes cotées en bourse comme avec de moyennes et petites entreprises. On a un portfolio très varié. Le marché mauricien est trop petit pour se spécialiser, on travaille donc avec toutes les entreprises qui veulent apporter de la plus-value à leur activité. C’est une agence sympathique, il y a une bonne ambiance mais on travaille quand même dur !

 

Mais ce n’est pas tout…

Oui, j’aime beaucoup entreprendre parce que j’ai lancé en parallèle Taste Buddies, une entreprise qui propose des tours culinaires pour découvrir Maurice autrement, avec mon partenaire Nicolas. Et j’ai lancé une troisième initiative qui s’appelle Small Step Matters, qui est une plateforme de crowdfunding à but non lucratif pour aider Maurice d’un point de vue social, environnemental, éducatif, sportif… J’ai eu l’idée du projet et  je suis allée voir plusieurs personnes pour m’aider à fonder la plateforme, puisque c’est une plateforme assez complexe. La banque MCB s’est associée, le groupe IBL… On est cinq partenaires au total.

Donc je suis très portée sur l’entrepreneuriat. Chez Beyond, on travaille d’ailleurs avec beaucoup d’entrepreneurs. C’est vraiment une thématique qui nous est chère, sur laquelle on comprend les enjeux et les challenges, mais aussi le plaisir que ça peut procurer. J’aime bien l’idée de lancer de nouveaux projets, à condition aussi d’avoir les bonnes personnes pour les gérer. J’ai lancé ces  trois projets mais c’est grâce aux personnes qui composent les équipes que ces entités fonctionnent aujourd’hui.

 

Entreprendre à Maurice plutôt qu’ailleurs, cela te tenait à cœur ?

Bien sûr, oui. Etant Mauricienne moi-même, mes racines étant ici, c’etait plus facile pour moi. Et puis il y a l’importance du réseau. Ça fait beaucoup, c’est grâce à ça aussi que j’ai réussi à avoir mes premiers clients.

 

Comment vois-tu l’avenir de Beyond ?

Un avenir « haut en couleurs » avec beaucoup de nouveaux projets et clients ! Bien sûr, on aimerait continuer à grandir, à apprendre, à s’améliorer, à avoir plus de collaborateurs… Pourquoi ne pas travailler sur d’autres marchés que le marché mauricien, à condition d’avoir les bonnes compétences et de trouver des clients à l’étranger.

 

L’entrepreneuriat à Maurice, c’est facile ?

Franchement, avec Beyond je n’ai eu aucun souci, ça s’est fait super vite ! C’était une entreprise de services, donc c’était assez facile. Pour Taste Buddies en revanche, on a eu plus de mal à mettre en place certains aspects administratifs.

J’aime bien l’entrepreneuriat à Maurice, il y a de nombreux jeunes qui viennent me voir, me parlent de leurs idées. Je suis quelqu’un d’assez opiniâtre donc si je pense qu’une idée n’est pas bonne je le dis, si je pense qu’une idée est top je le dis aussi évidemment ! J’essaie toujours de donner des conseils et d’aider les gens au mieux de mes capacités. Ce n’est peut-être pas assez valorisé, mais je pense qu’on est un pays d’entrepreneurs, dans l’âme du moins… Pour diverses raisons, certains n’arrivent pas à concrétiser leurs projets et ne parviennent pas à leurs fins. Il faudrait peut-être que les pouvoirs publics, mais aussi le secteur privé poussent davantage l’entrepreneuriat et accompagnent les jeunes dans leurs démarches.

 

C’est quoi la recette qui a fait que tes projets sont tous des succès ?

Il est quand même encore un peu tôt pour parler de « succès », laissons le temps au temps… Mais disons que les bons débuts de ces activités s’expliquent simplement parce que j’ai la chance de travailler avec des collaborateurs formidables ! Je travaille avec les bonnes personnes aux bons endroits. Et puis le sérieux, être vraiment engagé… Savoir être à l’écoute des besoins, aussi. Tu peux lancer un projet, mais si ton marché n’est pas prêt, s’il n’a pas envie de ton produit ou service, ça ne marche pas. C’est un cocktail de plein de choses qui font que ça marche. Rien de révolutionnaire !

Entreprendre c’est un doux rêve, mais derrière il faut pouvoir suivre pour mettre en place ses structures, et encore et toujours il faut avoir les bonnes personnes. Il ne suffit pas juste de monter une start-up un peu « Californian Dream », il faut le travail derrière ! C’est peut-être ça le problème aujourd’hui…

 

Une adresse mauricienne ou un bon plan à nous faire découvrir ?

Taste Buddies bien sûr ! C’est vraiment sympa à faire, même pour un Mauricien. On y explique la culture, l’histoire, d’où vient un plat ou un produit, de quel peuple…

Sinon, il y a le Domaine de Labourdonnais qui offre de nombreuses activités et où Beyond a la chance d’être implantée, ou encore l’Aventure du Sucre que j’aime beaucoup. Après, tout simplement se balader dans les rues de Port-Louis, Mahebourg afin d’en apprendre davantage sur notre histoire, et les cultures diverses qui influencent notre façon de vivre à l’ile Maurice !

Mieux vaut ne pas prendre de petit-déjeuner avant de partir à l’aventure avec Adrien, qui vous guide dans les rues de Port-Louis à la découverte des meilleures spécialités mauriciennes !

 

Devenir un bon serial entrepreneur, mode d’emploi : rester concentré, méthodique, garder son sang froid (ceci n’est pas une analogie avec les serial killers ?).

Rien de magique finalement : si Céline réussit tout ce qu’elle entreprend, c’est parce qu’elle a su garder les pieds sur terre… avec la juste dose de rêve mise dans des projets qui ont du sens ! Ça ressemble à la recette d’un bon cocktail, non ?

L’entrepreneuriat, ça motive. Les entrepreneuses, ça inspire. L’île Maurice, ça fait rêver. On a sorti le shaker, on a pris un peu de tout ça et on vous a concocté un cocktail de portraits frais et boostant ! Chaque semaine de septembre, on pose des questions à une entrepreneuse sur son parcours. Découvrez quatre femmes qui ont fait éclore leurs idées à Maurice, et tout ce qu’elles ont à nous apprendre !

 

En 2008, Delphine Taylor lance LexpressProperty, le 1er portail pour l’achat et la location immobilière à Maurice. Comme beaucoup de belles aventures entrepreneuriales, son projet est né d’une expérience de vie, et d’un besoin identifié au cours de ses voyages. Rapidement, LexpressProperty devient la référence de l’immobilier à l’île Maurice. Suivent LaCase.mu1er portail de décoration pour la maison, et Luxury Mauritius, 1er media spécialisé sur l’art de vivre le luxe à Maurice.
Chaque ligne de produit propose une offre bimédia (web + print), un concept novateur à l’époque à Maurice.
En 2017, suite à un rebranding, Property Finder Ltd devient Mediatiz.

Innovation et créativité sont les mots-clés de la stratégie de Delphine pour cibler des niches de marché encore non occupées à Maurice. Ses voyages et ses expériences à travers le monde, qu’elle nous a contés, lui ont permis de construire ses projets. Plongez dans son aventure !

 

Les 5 étapes clés de sa vie

1 – Le Japon

« Lors de ma 4ème année d’études en Commerce International, j’ai effectué un échange inter-universitaire au Japon, à Otaru University : 3 mois d’université et 3 mois de stage. Ce fut l’une de mes plus belles expériences d’étudiante. J’avais fait 2 ans de japonais mais mon niveau était encore très basique. Seule dans un pays, où quasiment personne ne parlait anglais ou français, où la culture était tellement différente de la mienne, j’ai appris à m’adapter et à accueillir les obstacles comme des expériences enrichissantes et grandissantes. »

 

2 – L’aventure

« Suite, à cela, j’ai attrapé le « virus des voyages »… et je suis partie faire un long voyage en backpacking, en Australie et en Asie. J’ai dû financer mon voyage au fil de l’eau ; travailler dans restos, des bars, des fermes, des supermarchés, des lodges… Ce fut l’aventure telle que l’on peut en rêver : dormir à la belle étoile dans l’Outback Australien, traverser l’Australie pendant 4 jours en road truck, descendre des rivières en kayak, vivre avec le minimum dans un sac de 15kg… C’est une expérience mémorable ! Mais surtout tellement de belles rencontres ! Des rencontres avec d’autres personnes d’horizons différents, mais aussi une rencontre avec moi-même car les moments d’aventure et de solitude permettent de se découvrir avant tout et de sortir de sa zone de confort. »

 

3 – Paris

« Les étapes clés de mes expériences professionnelles furent au départ à Paris. Pas un sou en poche en sortant de mon voyage en backpack, un ami m’héberge généreusement pendant un an. En 1998, la crise asiatique, pas de boulot dans mon domaine… J’accepte tout : babysitting, vendeuse chez un traiteur, call center… Et je suis finalement remarquée par l’un de mes clients de Call Center : Cisco Systems. Il me propose un poste en dessous de mes compétences et de mon niveau d’études : responsable de base de données. Peu motivée, j’accepte quand même car je veux y mettre un pied.

6 mois plus tard, je deviens Coordinatrice France du projet CRM (Customer Relationship Management) et je passe des certifications Siebel pour me spécialiser. Puis je suis débauchée par Lectra Systems pour un poste de Consultante CRM, puis Chef de Projet à l’international. Notre équipe a implémenté 35 filiales dans le monde. Travailler à l’international m’a permis non seulement de découvrir ces pays, mais aussi d’apprendre, à gérer un même projet avec 35 approches et méthodologies différentes… Challenging !

La leçon que j’en ai tiré : il ne faut pas avoir peur d’entrer par la « petite porte » et de se relever les manches. Tout ce que l’on apprend, quel que soit le poste, sera très utile pour la suite. L’ego doit être mis de côté car avec du travail, de la persévérance, des formations professionnelles et en respectant les autres, on peut y arriver ! »

 

4 – Le grand saut

« Et enfin, l’aventure « LexpressProperty » qui démarre en 2008 à Maurice, avec une amie dans ma chambre, pour devenir aujourd’hui une entreprise de 45 personnes (qui a été renommée Mediatiz). Je ne connaissais rien au web… C’est une idée qui m’est venue suite aux multiples déménagements dans ma vie, où j’ai dû consulter des portails immobiliers à l’étranger. C’est une expérience de vie qui a été à l’origine de cette compagnie, d’où l’importance de vivre des expériences avant de se lancer.

En 2009, le premier magazine LexpressProperty sort de chez l’imprimeur !

 

L’aventure d’entrepreneur est une aventure difficile qui demande beaucoup d’énergie, de créativité et de persévérance. Je n’avais pas réalisé ce qui m’attendait et les obstacles que j’allais rencontrer. Mais quelle belle aventure !

Ma plus grande satisfaction est de commencer sur une page blanche et de voir se concrétiser mon idée par la suite. Avant de créer, je fais beaucoup de benchmark, je lis beaucoup, je discute de mon idée avec mon entourage qui me challenge, j’adapte mon idée au marché et puis je me mets au travail en gardant comme ligne directrice le revenu potentiel et les coûts associés. C’est vraiment basique, mais malheureusement beaucoup d’entrepreneurs se plantent car ils oublient la raison d’être d’un business (sauf si celui-ci a un objectif social ou humanitaire évidemment).

Souvent de jeunes entrepreneurs me contactent pour me demander mon avis sur leur business, ils ont de belles idées et celles-ci peuvent sans conteste intéresser le consommateur final. La créativité des jeunes mauriciens et leur esprit d’entreprenariat m’impressionnent vraiment ! Cependant, ils me présentent souvent un business plan qui ne tient pas la route car ils n’y passent pas suffisamment de temps et ne sont pas toujours réalistes : ils pensent au produit avant de penser au business et aux coûts associés.

Le marché mauricien regorge de talents, il faut absolument accompagner ces jeunes et aussi faciliter le financement de start-up ! »

 

5 – Deuxième vie

« En 2015, j’ai fait le choix de vendre mes actions de la compagnie car ma priorité reste ma famille, avec mon mari et mes 3 enfants. Aujourd’hui je suis Consultante en Strategic Business Development, et cela me plait d’aider d’autres compagnies à regarder leur business sous un angle différent, créatif et avec objectivité. »

 

Une anecdote sur son aventure entrepreneuriale

« Quand j’ai lancé lexpressproperty, j’ai effectué une mini étude de marché auprès de 15 agences immobilières, avec mon PowerPoint comme présentation du site : 9 agences m’ont dit qu’elles n’allaient pas me suivre car elles n’y croyaient pas, 4 agences m’ont dit « peut-être » et une agence m’a dit oui immédiatement : ma mère qui gère l’agence Villa Vie. Je me suis tout de même lancée avec la conviction que j’allais y arriver, et j’ai bien fait de me jeter à l’eau !

Mais je ne savais pas l’effort et le travail acharné qui m’attendait… J’avais la chance d’avoir mon mari qui me soutenait ! Quand on se lance, il y a toujours un risque. Il faut évaluer ce risque et ses conséquences. Mais il faut surtout ne pas hésiter à consulter d’autres entrepreneurs qui peuvent challenger le projet. »

 

Un conseil pour réussir à Maurice

« Selon moi, il y a plus qu’une clé nécessaire pour réussir : avant tout, bien préparer son projet avant de demander à d’autres entrepreneurs ou businessman de challenger le business plan et le business model.

Puis, le financement évidemment qui peut se faire de différentes façons : j’ai choisi de m’associer à un partenaire stratégique de qualité, la Sentinelle. Un partenariat réussi est une clé qui peut être un facteur de boost exponentiel.

Et enfin, le facteur le plus important d’un business c’est son équipe. L’entrepreneur doit savoir s’entourer de personnes compétentes et dynamiques, et créer une ambiance de travail agréable. Quand on est heureux, on est plus performant. Avec une équipe de choc, tout est possible ! C’est d’ailleurs ce qui fait le succès de LexpressProperty (Mediatiz), aujourd’hui encore. »

 

Un « tip » personnel bonus ?

« Ce qui m’a apporté le plus, c’est le soutien et le support de ma famille, mes amis, de mon équipe. C’est l’amitié et l’amour des siens qui est le vrai « booster » de notre vie personnelle et professionnelle. Sachez bien vous entourer ! »

 

On ne sait pas vous, mais si on ne devait retenir qu’un mot de l’expérience de Delphine, ce serait rencontres. Les siennes ont forgé son parcours et déterminé son succès. Aujourd’hui, c’est elle qui les crée et elle continue d’en faire, pour que naissent toujours plus de nouveaux projets. La boucle est bouclée !

Je m’appelle Cécile Rieg, j’ai 23 ans et je suis originaire de Toulon ! J’effectue mon stage en Communication et Graphic Design au sein de l’agence immobilière Villa Vie, à Pereybère. L’objectif de l’agence ? Faire que tout séjour à Maurice soit une bulle de relaxation pour les voyageurs ! Pour ma part, je gère les réseaux sociaux, j’améliore les stratégies interne et externe de communication J’élabore également de nouveaux supports et je gère des projets web (entre deux gâteaux et anecdotes partagés avec mes collègues).

Pourquoi as-tu choisi de venir à l’Ile Maurice ?

Je devais effectuer mon stage obligatoirement à l’étranger. Durant mes recherches, j’ai trouvé l’offre de stage de Villa Vie et j’y ai postulé. L’île Maurice, ça semblait un peu irréel, je n’ai réalisé le contexte et tout ce que ça engendrait que lorsqu’on m’a contactée pour me parler de ma candidature. L’idée d’un dépaysement total et de la possibilité de rencontrer beaucoup de nouveaux profils m’a paru être un challenge à saisir, dans un cadre tout à fait idyllique !

Qu’as-tu apprécié en passant par Stagissimo ?

Vivre dans une résidence étudiante et avoir un contact permanent avec les autres stagiaires est l’une des plus belles facettes de cette expérience !

Raconte-nous une journée type !

Réveil matin, échange de quelques mots endormis avec mes colocataires Léa et Aurélie avant leur départ au travail. Petite anecdote, je me réveille certains matins beaucoup plus tôt pour leur faire de jolies coiffures avant qu’elles partent travailler, car c’est moi qui commence le plus tard. Départ de la résidence à pieds, je longe la route à quelques mètres de la plage pour arriver en quelques minutes aux bureaux.

Deuxième à droite, entourée des filles de l’agence !

Arrivée au bureau à 9h. Mise en route de l’ordinateur et préparation du thé/café accompagné de petits gâteaux pour bien commencer la journée. Checking des réseaux sociaux et réponse aux messages/commentaires. Briefing avec Sophie (la directrice de l’agence) sur les objectifs importants du jour. Avancement des projets en cours : création du site web, d’un catalogue, et de multiples créations avec des projets plus petits. La journée est ponctuée de passages de clients, d’anecdotes cocasses (il faut savoir que l’agence est composée uniquement de la gente féminine, ce qui donne libre cours aux confidences !), de rires, des sonneries incessantes des téléphones et de mini réunions autour de notre espace accueil. Vient l’heure de la pause déjeuner, où nous nous réunissons dans notre petite cuisine pour partager un moment réconfortant et délicieux.

L’après-midi s’écoule dans notre bureau. Il fait bon, c’est lumineux, nous sommes toutes ensemble tout en conservant notre zone d’intimité. On se sent comme chez soi. Chacune peut parler d’égal à égal. Les rires continuent, le travail progresse à vitesse grand V, et la journée touche à sa fin à 17h.

Et après le bureau ?

Généralement, passage au supermarché pour acheter quelques douceurs. Ensuite retour à la maison pour déposer mes affaires de travail. Direction la plage avec mes achats, où je retrouve quelques stagiaires et colocs pour un apéro devant le coucher de soleil de Pereybère…

Il fait nuit assez tôt, alors direction la résidence pour préparer ensemble le repas à partager avec Léa et Aurélie. Soirée de discussions animées, musiques et rires qui font qu’on se sent bien chez soi.

Que fais-tu de tes week ends à Maurice ?

La fête ! On profite des week-ends à 110 %, à travers des excursions mal organisées mais inoubliables aux quatre coins de l’île, des sorties coucher de soleil sur les plages du Nord, des restaurants et bars, des soirées dans les résidences, des moments bronzette ou découverte…

Mais surtout, on partage des moments entre nous. Des liens et des amitiés se créent et resteront gravées à jamais. Ce bien plus que n’importe lequel des couchers de soleil mauriciens. Un immense merci à vous les amis !

As-tu des conseils à donner aux futurs stagiaires ?

Ne pas se laisser avoir par le temps, profiter à fond de chaque moment. Le dépaysement peut parfois être rude, il faut ouvrir son esprit et être à l’écoute de celles et ceux qui nous entourent. Ne pas s’enfermer ou rester seul, toujours aller de l’avant et partir à l’aventure ! La chance et les moments extraordinaires se provoquent. Ils ne viendront pas taper à votre porte comme le font les stagiaires pour vous accueillir ;). Alors créez votre aventure et ne regrettez aucune chose que vous n’avez pas osé faire ou n’avez pas fait par « flemme ».

Ton séjour à Maurice en 1 mot ? 😀

ÉPOUSTOUFLANT !

Après la Grande-Bretagne, le Pakistan et tant d’autres pays, c’était au tour de l’Assemblée Nationale de l’Île Maurice de lancer la première édition du Parlement National des Jeunes !

Ce forum vise à fournir une plateforme aux jeunes pour discuter des questions d’importance nationale et internationale dans un cadre parlementaire, pour développer un intérêt et une compréhension de l’histoire parlementaire, de l’étiquette et de la procédure.

Et devinez quoi ? Notre stagiaire Pawena, en troisième année d’école de commerce, a été sélectionnée pour y participer ! De retour de son programme d’échange à Lille en France, elle a rejoint notre équipe Jobissimo comme Consultante RH et Business Developer. Durant cette même période, elle se fait appeler pour un entretien afin de voir si elle a bien les qualités d’un futur membre parlementaire !

Les jeunes sélectionnés sont Mauriciens et sont âgés de 14 à 23 ans. Ils doivent par ailleurs bien maîtriser l’anglais et le français. Les participants élus sont passés par un entretien et ont dû aussitôt suivre une formation obligatoire de deux jours, organisée avec des tuteurs.

 

Quelques jours avant l’événement, les sélectionnés ont suivi des journées de préparation (on vous jure que c’est un truc sérieux !)


En quoi consiste le National Youth Parliament, Pawena ?

C’est une initiative du gouvernement mauricien qui souhaite promouvoir le dialogue autour de la politique, du développement du pays ainsi que de la gouvernance auprès des jeunes. C’est une simulation d’une Assemblée nationale, avec des participants qui jouent des rôles en tant que ministres ou membres de l’opposition, entre autres, pour débattre sur des thèmes très précis. C’est aussi un concours en soi-même. Les meilleurs membres du parlement auront la chance de représenter Maurice à l’International Youth Parliament de l’ONU !

Qu’est-ce qui t’a poussée à prendre part à ce forum ?

C’est la toute première édition du National Youth Parliament. Je n’aurais pas pu m’en passer ! Grâce au Parlement des Jeunes, les jeunes Mauriciens discuteront officiellement de l’avenir de leur pays, de leurs croyances et de la forme que devrait prendre leur société. J’ai été ancrée au sein des débats politiques qui se passent sur l’île dès mon très jeune âge. Chez moi, les sujets de conversation à table tournent beaucoup autour des sujets d’actualité locaux.

À 17 ans, j’ai pris part au Model United Nation étant que déléguée de la République de Cuba. Mais maintenant, pouvoir parler des mœurs mauriciennes sur une scène où les requêtes feront l’objet d’une grande considération par le gouvernement actuel est une opportunité en or de faire plus que de critiquer ou applaudir un système sur un blog ou à la radio !

Les jeunes se lancent dans ce programme afin de développer leurs compétences en matière d’art oratoire, de présentation, de leadership et de prise de décision. Ils développent aussi leur capacité à tisser des liens avec leurs concitoyens pour la réalisation d’objectifs communs dans l’intérêt du pays.

Pourquoi des formations obligatoires ?

Il est de la plus haute importance que les candidats comprennent l’étiquette du Parlement, sachent se respecter les uns les autres aussi bien que les opinions d’autrui, et sachent que le Parlement est apolitique.

C’est quoi vos thèmes de débats ?

La soixantaine de jeunes hommes et femmes choisis a décidé de débattre de 3 objectifs spécifiques des ODD (Objectifs de développement durable) : l’égalité des genres, le changement climatique et l’éducation de qualité. Les 17 ODD sont prescrits par l’ONU et Maurice est bien évidemment signataire de cette convention.

 

On vous laisse retrouver Pawena (ça se voit qu’on est fiers ?)

 

Au cours de ces journées de préparation, les jeunes Mauriciens ont donc participé à des ateliers de travail sur le team building, la rédaction des résolutions, les principes de diplomatie et de présentation. Ils ont rencontré les différents clercs de l’Assemblée nationale, l’équipe technique du Parlement ainsi que le « Sergent of Arms ». Ce dernier garde non seulement le sceptre qui représente le pouvoir de l’Assemblée, mais maintient aussi le décorum (règles à observer pour tenir son rang dans une bonne société) et le bon déroulement de la session.

Pour cette première édition, parmi les participants ont été élus un premier ministre et 24 ministres ainsi qu’un chef de l’opposition, un Speaker – celui qui préside l’assemblée, et deux « Whips » qui sont l’intermédiaire entre le gouvernement et l’opposition.

L’événement se tiendra à l’Assemblée nationale de l’île, au sein de la capitale mauricienne, du 2 au 3 août 2018.  En vue de la dynamique vertueuse de cet événement, l’Assemblée nationale compte bien réitérer l’aventure l’an prochain. En effet, le gouvernement souhaite faire de ce forum un rendez-vous annuel.

Avant même ces deux dates, le fonctionnement du Parlement Mauricien vu des coulisses est bel et bien intégré pour Pawena. Et elle en est ravie !

 

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Si vous vous rendez au nord de l’Île Maurice, passez dire bonjour à Vanessa. Chez MeetYourJob, c’est un peu notre cantinière attitrée ! C’est aussi le choix n°1 de toute la communauté de stagiaires. On a interviewé ce bout de femme de 45 ans, qui vous accueillera (très) chaleureusement à l’entrée de la plage publique de Pereybère, dans sa petite « cabane » qui ne paie pas de mine. Avec l’aide de sa famille, elle y cuisine les spécialités mauriciennes les plus typiques, que l’on vous fait découvrir !

Bonjour Vanessa ! Peux-tu nous raconter tes débuts ?

J’ai débuté il y a maintenant 10 ans. En 2008, je vendais des ananas sur une table. Ça a commencé comme ça, puis j’ai commencé à faire les rôtis [galettes roulées fourrées aux légumes, poulet, poisson…]. Ensuite les clients m’ont demandé de faire le riz et les nouilles, puis les pains. La carte s’est alors agrandie avec de nouvelles spécialités comme les mines frit, le riz frit, le pain poulet… Puis en fonction de la demande, j’ai aussi fait des samoussas et des frites. Voilà comment j’ai fait évoluer mon activité !

Tu as dû déménager ?

J’ai dû quitter mon emplacement habituel sur demande du gouvernement pour cause de construction. C’était une place qui me plaisait beaucoup et je m’étais installée là-bas en 2008 avec une autorisation de l’Etat. J’ai profité de ce déménagement pour doubler la taille de la cabane car j’ai beaucoup de clients et je fais toujours plus de recettes.

Quels sont les 5 plats à ne pas manquer lors de notre venue à l’Île Maurice ?

Nous on est un pays multicolore, c’est-à-dire que l’on fait de tout. Du chinois, de l’indien, un mélange de plats créoles… Mais voici les 5 repas qu’il faut absolument goûter :

  • Le salmi poulet [fricassée de poulet aux épices]
  • Le rôti
  • Le riz frit
  • Le mine frit [nouilles sautées]
  • Les Pains (au poulet, au vindaye poisson…)

Je n’ai pas vraiment de spécialité, je prépare tout !

Spécialités de l'Île Maurice : rendez-vous chez Vanessa

Votre rôti, avec ou sans épices ?

Toi et les stagiaires de MeetYourJob, c’est une histoire d’amour !

J’aime bien quand les stagiaires viennent parce que je suis très contente de les voir. Ça m’amène continuellement des clients grâce aux connaissances et au bouche à oreille. Il y a plusieurs générations qui se sont succédées et cela continue. Cela fait déjà 4 ou 5 générations de stagiaires qui viennent ! J’aime parce que les stagiaires mangent tout local, ils goûtent de tout et ça me donne beaucoup de courage pour venir travailler. Quand je suis à la maison ça me fait une motivation, je me dis « Oh il faut aller travailler ! Ils t’attendent, ils t’attendent ». Du coup ça me rend triste quand ils partent parce qu’on s’attache vite ! Des stagiaires m’ont dit que j’étais comme leur maman ici.

Comment la boutique tourne-t-elle ?

Quand je suis toute seule, tout de suite ma famille vient m’aider, ma fille et même ma belle-fille.  Ça se fait naturellement. C’est une habitude, c’est de l’entraide. Ici, les liens entre parents et enfants sont très forts, même quand les enfants quittent la maison ils ne sont jamais très loin de nous, ils viennent toujours voir si ça va bien.

Spécialités de l'Île Maurice : rendez-vous chez Vanessa

Toute la famille réunie devant la nouvelle cabane !

Pourquoi venir visiter l’Île Maurice ?

Parce que notre pays est beau. Les mauriciens et mauriciennes sont très bavards. Et on n’hésite pas à aider qui que ce soit.

Tac au Tac

Ta plage préférée ? Pereybère Public Beach ! ?
Ton plat préféré ? Le riz blanc avec le poulet ou le poisson ?
Ton fruit préféré ? L’ananas ?
Ta musique locale préféré ? Le séga, et pour la chanson : Li tourné ??

Un mot pour définir Vanessa ?

Sa belle-mère : « Vanessa c’est l’authenticité, elle a tout pour elle »
Sa fille : « Ma maman, elle est tout pour moi »

Vanessa, un mot sur ton équipe ?

Mon équipe, je ne peux pas m’en passer, sans eux je ne suis rien.

 

Spécialités de l'Île Maurice : rendez-vous chez Vanessa

Famous Vanessa! Son ancienne cabane et des photos de la plage publique de Pereybère sont dans le magazine Glamour mai-juin 2018 ??

 

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Je m’appelle Imane, j’ai 24 ans et je suis française d’origine marocaine. J’ai réalisé toutes mes études en Côte-d’Or, à Dijon. J’y ai obtenu en septembre dernier mon Master 2 Gestion des Ressources Humaines. Après mon diplôme, j’ai décidé de partir à l’étranger afin d’acquérir de l’expérience professionnelle internationale et découvrir de nouvelles cultures. J’ai pu trouver un stage qui correspondait à mes attentes et gratuitement grâce à Stagissimo par MeetYourJob qui m’a mise en relation avec des entreprises qui recherchaient des profils tels que le mien. J’ai donc été contactée par une société quelques semaines après mon inscription et le tour était joué.

Où as-tu effectué ton stage ?

J’ai réalisé mon stage d’une durée de 5 mois en tant que Chef de Projet RH au sein de la société ProContact Ltd, spécialisée dans le secteur du BPO (Business Process Outsourcing, ou externalisation des processus métier) et présente à Maurice depuis 2001. ProContact est une filiale du groupe CIEL constitué de deux entités, une à Maurice et une à Madagascar, et regroupe plus de 250 employés. Mon objectif était donc d’apporter mes compétences et un regard neuf en travaillant sur tous les thèmes RH : du recrutement à son évaluation annuelle. Il fallait pour cela consolider tous les process et repartir sur une base solide. C’était un stage très enrichissant autant d’un point de vue professionnel que personnel. Ma compatibilité avec les valeurs de la société m’a valu également une très belle proposition d’emploi. À la fin de mon stage,  j’ai été embauchée à la fin de mon stage, en tant que Directrice Ressources Humaines sur la zone Maurice/Madagascar !

Pourquoi as-tu choisi l’Île Maurice ?

Je n’aurais jamais imaginé choisir l’Île Maurice comme lieu de stage et encore moins pour commencer ma carrière professionnelle. Je ne savais même pas la positionner sur une carte ! Ce choix a été un pur hasard. Une offre trouvée sur internet, un intérêt plus prononcé que pour d’autres annonces et une envie de découvrir d’autres façons de travailler, d’autres manières de voir le métier. J’avais certains a priori avant de venir : l’île est-elle assez développée ? Vais-je pouvoir m’adapter au mode de vie ? Mais ils ont très vite disparu dès mon arrivée. Les mauriciens sont connus pour leur accueil et leur générosité mais il faut vraiment le vivre pour comprendre cette culture. Cette île cosmopolite est un mélange de nombreuses traditions et de peuples très différents. Les mauriciens cohabitent en harmonie chaque jour et nous donnent une vraie leçon du vivre ensemble.  Je ne regrette pas du tout cette expérience. C’est aujourd’hui avec grand plaisir que vis cette culture tropicale, que je profite de sa nature extraordinaire et des superbes plages tous les week ends.

Qu’as-tu pensé de Smart Traveller, le partenaire de MeetYourJob ?

Smart Traveller est un organisme professionnel qui a su être efficace afin d’enclencher mes démarches rapidement concernant mon visa, mon logement et mon transport. J’ai apprécié cette prise en charge rapide. Ils sont également disponibles durant tout le séjour en cas de besoin ou de conseil. Des évènements sont aussi organisés par leur biais et ils permettent surtout de mettre en relation tous les stagiaires présents sur l’île, ce qui donne un réseau de contacts très appréciés de tous. Surtout dans un endroit où l’on ne connait personne.

Un petit mot pour les futurs stagiaires ?

Si j’ai un seul conseil à donner aux futurs stagiaires, c’est de prendre le temps de découvrir les mauriciens, de passer du temps avec eux pour partager leur mode de vie, leurs traditions et leur histoire. Leur expérience sera différente et ils se sentiront eux-mêmes changés. Et surtout de profiter de chaque moment. Parce que l’aventure passe vite…

 

  

 

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Emmanuel Maujean Forum Expat Paris

Hello les meet your jobers ! Vous le saviez ? MeetYourJob était présent les 5 et 6 juin au Forum Expat à Paris.

La 6ème édition du Forum Expat s’est tenue aux Docks à la Cité de la Mode et du Design à Paris. L’événement a été organisé par Le Monde, L’OBS, Télérama et Courrier International.

Thème : Venez construire votre projet à l’international

Des dizaines d’exposants, spécialistes de l’expatriation et de la mobilité internationale étaient présents pour répondre aux questions des visiteurs. Ceci, à travers les stands et les conférences thématiques sur l’expatriation. Etudes, emploi, entrepreneuriat, retraite à l’étranger… Tout ces sujets ont été abordés.

En tout, 16 pays étaient représentés : Allemagne, Angleterre, Australie, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Estonie, Etats-Unis, Ile Maurice, Italie, Maroc, Nouvelle Zélande, Portugal, République Tchèque et la Suède.

A cette occasion, Emmanuel Maujean, le directeur de MeetYourJob, ainsi que Stéphane Chasteau, co-fondateur, se sont rendus à la capitale française pour exposer le concept et représenter l’Île Maurice.

Les maîtres mots du stand MeetYourJob : Travailler, Recruter, S’installer.

Sur ces deux jours, il a pu faire de belles rencontres, à savoir des talents qui sont à l’écoute du marché pour s’expatrier à l’Île Maurice.

Finalement, le fondateur de MeetYourJob reste un moment en France pour enchaîner les rendez-vous sur place. MeetYourJob… ça continue ! Stay tuned 😉

#Meetyourfrenchy

Meet Your Job LinkedIn

Emmanuel dans les locaux de LinkedIn

 

Plongée Hélène Blog Portrait Stagi

Je m’appelle Hélène Poquet, j’ai récemment eu 21 ans et je viens du Bassin d’Arcachon à côté de Bordeaux !

Je travaille dans la start-up Le Passeport à Grand Baie, en tant que Marketing & Communication Executive. Le Passeport développe une carte donnant accès à des réductions chez de nombreux partenaires de l’île, dans quatre catégories : Gourmet, Shopping, Leisure, Hotels. Je m’occupe de mettre à jour des bases de données, je fais des posts Facebook, des retouches/montages… sur Photoshop, Illustrator & InDesign. Je fais également des montages vidéos sur iMovie pour notre blog, j’organise des jeux concours. En fait, je fais plein de choses ! C’est un stage très varié et enrichissant !

Pourquoi l’Île Maurice ?

Quand notre école nous a informé que nous devions effectuer un stage à l’étranger, j’ai tout de suite voulu sortir de ma « zone de confort » ! A savoir l’Europe proche comme l’Angleterre, l’Espagne… Alors quand j’ai eu l’opportunité de venir à l’île Maurice j’ai tout de suite dit oui ! J’ai vu une occasion de découvrir une nouvelle culture et surtout une première expérience sur une île !

Pour quelles raisons es-tu passée par Stagissimo et leur partenaire Smart Traveller ?

Eh bien.. J’ai vu qu’ils étaient assez réactifs, que l’ambiance avait l’air bonne et surtout que je n’avais pas à m’occuper du VISA. Pour moi cela facilite pas mal de chose ! Et puis Emmanuel semble être quelqu’un qui s’investit beaucoup dans ses projets, ce qui m’a plu !

Raconte nous une journée type 🙂

Alors pour ma part, je pars pour le travail vers 8H45 en prenant le bus, ensuite je travaille de 9H jusqu’à la pause déjeuner qui est généralement à 12H pile parce-que mes collègues ont toujours faim ! Soit on s’amène à manger, soit on commande à manger à côté ! Généralement on prend une heure de pause et après on reprend pour finir à 17H. On reprend le bus pour rentrer et après le soir, il y a souvent des petits repas ou apéros qui sont organisés ! Il est très rare de passer une soirée tranquille ici ! Nous vivons en communauté avec un rythme de vie familiale toujours avec une bonne ambiance !

Que fais-tu de tes week-ends ?

Ahah alors les week-ends… Le vendredi soir il y a souvent un repas ou bien un apéro, puis une sortie boîte ! Le samedi c’est excursion à la découverte de l’île ! On peut très bien faire une randonnée, comme une sortie catamaran, une plongée, ou bien encore partir à la découverte de plage ! Le samedi soir il arrive que l’on re-sorte, et le dimanche généralement c’est plus tranquille, on se retrouve autour de la piscine et après on va à la plage ou bien se balader autour des résidences.

Venir à l’île Maurice est une expérience très enrichissante ! C’est une découverte de cultures, de paysage mais également des autres et de soi-même ! Cependant il faut vous préparer à vivre au rythme mauricien ! 😉

En un mot : GENIAL !!!

Randonnée du Pouce

 

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